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THE AWAKENING - NORD
Sam 13 Juil - 11:56
Justice
Justice
112
07/07/2019
Admin

sujet d'intégration n°1


Alarme résonne soudainement. Stridente, similaire à celle qui annonçait autrefois un bombardement. Sommeil profond dans lequel les détenus étaient plongés se trouve brusquement brisé. Rien ne semble aller, personne ne reconnaît les lieux, personne ne comprend vraiment. Mal de crâne fait souffrir, on dirait presque que tous se réveillent d'une nuit bien arrosée. Les souvenirs manquent. Aucun élément bien probant ne leur revient. Après deux minutes, le bruit cesse. Ne restent que des âmes au regard hagard qui tentent de s'y retrouver. Ils découvrent le baraquement, prennent compte de leur couchette inconfortable. Le matelas est dur, trop fin, on en sent les ressorts. Au pied des lits de fortune chaque détenu ne trouve qu’un sac à dos contenant quelques changes de leurs propres vêtements, ainsi qu’une baguette qu’ils ne reconnaissent en rien.

C'est l'heure de se réveiller. C'est l'heure de purger sa peine.

NOTE : pour ceux qui voudraient un peu explorer les lieux, vous trouverez, au fond, une pièce avec des sanitaires. L'eau qui s'écoule des douches est cependant froide. Très froide.
Une fois que vous aurez posté ici, libre à vous de continuer dans ce post ou de rejoindre celui situé sur la place d'armes.
Halloween
Re: THE AWAKENING - NORD
Dim 14 Juil - 20:25
Leonidas Reed
Leonidas Reed
27
14/07/2019

Leonidas s'était toujours éveillé drapé de chaleur. Chaleur de sa couette, chaleur humaine, une présence à ses côtés qui lui rappelait chaque jour à quel point il était chanceux. Il se réveillait généralement avant lui et le regardait dormir, attendant de voir ses yeux s'ouvrir, de pouvoir déposer ses lèvres sur les siennes dans une douce embrassade.

Mais aujourd'hui, rien de tout cela. Un bruit strident soudain, vrillant dans ses oreilles. Leonidas ouvrit les yeux brusquement, sa vision floue l'empêchant de distinguer proprement ce qui l'entourait. Ses mains se vissèrent sur ses oreilles, son coeur battant si fort dans sa poitrine qu'il aurait aisément pu en mourir. La migraine qui emprisonnait son crâne l'empêchait de réfléchir proprement, ce qui n'était pas arrangé par le vacarme affreux qui régnait autour de lui.

Le vieil homme ne pouvait que se recroqueviller, frêle, tremblant de tous ses membres, incapable d'appréhender son environnement ou de comprendre ce qui lui arrivait. Enfin, le bruit cessa. Précautionneusement, Leonidas retira ses mains et entreprit de chercher ses lunettes à tâtons. Ses doigts entrèrent en contact avec un sac à dos, au pied du lit sur lequel il s'était réveillé. En fouillant, il parvint à récupérer ses lunettes et les jucha sur son nez.

Autour de lui, d'autres hommes, d'autres femmes, aussi perdus qu'il semblait l'être. Leonidas décida de se concentrer d'abord sur ses maigres possessions. Quelques vêtements. Une baguette magique usée, qu'il s'empressa d'agripper. Une paire de lunettes de rechange. Sur lui, il portait l'un de ses costumes, froissé. Dans un geste réflexe, il le lissa d'une main, avant de se lever du lit. Il flageolait, peinant à tenir debout sans appui. Le mal de crâne qui le vrillait lui donnait la nausée, mais Leonidas ne pouvait pas se permettre de faire preuve de faiblesse.

Il se rassit sur son lit et ferma les yeux un bref instant. Inspirer. Expirer. Une fois. Deux fois. Trois fois. Avant toute chose, il devait se calmer. Reprendre le contrôle de lui-même pour comprendre ce qui lui arrivait. Une fois l'agitation un peu plus maîtrisée, il se leva à nouveau, cherchant du regard une présence familière. Pas de trace de son mari, de ses enfants ou de ses petits-enfants. Il voulait croire que cela était rassurant. Sa main se porta instinctivement à son cou, où il ne rencontra que sa propre chair.

Son coeur rata un battement en songeant à son médaillon, celui qui contenait la photo de son époux, celui qu'il ne quittait jamais. Il sentit sa respiration s'accélerer. Non, non, ce n'était pas le moment ! Leonidas ne pouvait pas se permettre de paniquer. Pas maintenant. Une personne, semblant errer sans but, passa à proximité. Leonidas se concentra sur cette dernière, s'interposant doucement sur son chemin, installant un sourire qui se voulait rassurant, mais qui était plutôt vacillant, sur ses lèvres :

"Mes excuses. Je m'appelle Leonidas Reed. Auriez-vous une idée de l'endroit où nous sommes ?"

Le sorcier avait toujours eu ce vocabulaire guindé, ce ton "posh" qui trahissait aisément ses origines et son appartenance à la haute société. Ce qui ne semblait pas vraiment être la norme ici, au vu des individus qui évoluaient autour d'eux... Mais ce n'était pas le moment de se montrer classiste. S'il voulait comprendre ce qui se passait et espérer retourner auprès de sa famille, Leonidas devait nouer des alliances. Pas se faire des ennemis.

Sa main était serrée sur sa baguette. Il ne la pointait pas sur la personne qu'il venait de rencontrer, mais il se tenait prêt à s'en servir s'il devait en arriver là. Il espérait que ce ne serait pas le cas.
Re: THE AWAKENING - NORD
Dim 14 Juil - 23:50
Kay Wellesley
Kay Wellesley
13
11/07/2019
The Awakening

Le bruit est fort, assourdissant, soudain. Kay est sorti d'un sommeil beaucoup trop profond, beaucoup trop vite. Il sursaute, son coeur s'emballe, la panique le gagne instantanément. Sur ses gardes, il cherche sa baguette, sans succès. Dans le brouillard, il fronce les sourcils et observe ce qui se trouve autour de lui. Il tente de comprendre où il se trouve, pourquoi il est là. Les souvenirs qui affluent à sa mémoire lui semble lointain, comme s'il avait passé beaucoup trop de temps avec Morphée. Quelque chose ne va pas mais, pour l'instant, il ne parvient pas à comprendre quoi.

Alors, doucement, reprenant la maîtrise de lui-même mais sans baisser sa garde, Kay s'asseoit sur le bord du lit. Ce n'est pas le sien. Ce n'est pas non plus celui de sa cellule. L'aurait-on bougé ? De toute évidence, oui. Mais où, pourquoi et, surtout, quand et comment ? Incapable de répondre de lui-même, son regard erre sur ses... Compagnons d'infortune, et tombe sur un sac au pied de son lit. Ni une, ni deux, il se lève et fouille. Des affaires de rechanges, une baguette qui n'est pas la sienne. Une vieille baguette qui ne lui inspire pas vraiment confiance. Suspicieux, plein d'espoir, il cherche la sienne. C'est un échec, mais il aurait dû s'en douter : va pour la vieille, qu'il juge être en érable. Si elle doit être sa seule compagne, alors il la gardera précieusement quoi qu'il arrive.

Pendant que les autres s'éveillent aussi, réveillé par le cri strident de l'alarme, Kay décide de faire le tour des lieux. Hésitant, perdu, il semble plus errer sans véritable but, ne sachant pas trop où regarder ni quoi chercher. Aller dehors, peut-être ? Pourquoi pas. Il ne prête jusqu'alors aucune attention aux personnes présentes autour de lui, notant simplement leur présence. Amis ou ennemis, il ne sait pas encore, et il a pour le moment d'autres chat à fouetter.

Pourtant, lorsqu'on l'interpelle, il ne peut pas simplement ignorer la voix qui s'est levée. Ca ne se fait pas, et s'il doit cotoyer ces personnes, autant ne pas se les mettre à dos. D'autant plus que l'accent anglais qu'il dénote ne peut le laisser indifférent. Cela fait un moment qu'il n'en a pas entendu, mais impossible d'oublier les voix de son pays natal. Il n'est pas au bout de ses surprises, cependant ; lorsqu'il se retourne vers l'homme, celui-ci lui semble étrangement familier. Sans qu'il ne l'ai connu intimement, l'ancien médicomage ne peut pas être passé à côté de celui qui lui fait face ; et si, l'espace d'un instant, il doute sur ce qu'il voit, cela ne lui est plus permis lorsque l'homme se présente.

"Enchanté, Mr Reed. Je suis Kay Wellesley. J'admire vos travaux, vous savez." Il ne se rend compte de ce qu'il dit qu'après l'avoir dit, et secoue la tête, fâché contre lui-même. Etait-ce vraiment le lieu et l'endroit pour ça ? "Je suis désolé, je n'ai aucune idée de l'endroit où nous nous trouvons. A vrai dire, je ne sais même pas comment ni quand nous sommes arrivé là..."

C'est un (futur ?) allié, il espère, qu'il trouvera en Mr Reed. Même s'il ne sait pas dans quoi ils sont embarqués, et qu'il se demande pourquoi le célèbre potionniste est ici avec lui, il y avait quelque chose de rassurant à se retrouver avec un "compatriote"...  
(c) AMIANTE

Re: THE AWAKENING - NORD
Lun 15 Juil - 0:20
Leonidas Reed
Leonidas Reed
27
14/07/2019
Lorsque l'inconnu se présenta, Leonidas s'empressa de ranger sa baguette en signe de bonne foi, avant de lui serrer la main, accentuant le sourire vacillant sur ses lèvres. Bon, son compatriote n'avait actuellement pas de réponses à lui apporter, mais au moins semblait-il amical. C'était déjà beaucoup, dans un environnement à priori hostile et rempli de personnes qu'il ne connaissait pas...

Le regard de Leonidas s'aventura autour d'eux, cherchant à déceler un indice, un signe, quelque chose qui pourrait le renseigner sur le lieu où ils se trouvaient et, éventuellement, une personne qui en saurait plus qu'eux. En vain. Il reporta son attention sur le dénommé Kay Wellesley, déclarant de sa voix douce et posée :

"Ne vous excusez pas, dear. Je n'ai moi-même pas la moindre idée de ce que nous faisons ici. Oh, et vous pouvez m'appeler Leonidas, si tel est votre souhait. Je pense que nous pouvons nous passer des formalités, au vu des circonstances."

Leonidas se raccrochait à ses manières comme à une bouée de sauvetage, une façon pour lui de préserver un semblant de familiarité dans un environnement où il ne reconnaissait rien. Ses pensées étaient toutes dirigées vers sa famille, mais il n'y avait rien qu'il pouvait faire à ce sujet pour l'instant. Peut-être trouverait-il un moyen de les contacter dans le futur... Mais serait-ce approprié ? Il pourrait les mettre en danger involontairement. Il ignorait ce qu'il faisait ici et le sort qui l'attendait, après tout...

L'homme tenta de se rappeler de ce qui avait pu le mener en ces lieux, mais en vain. Plus il tentait de se souvenir, plus sa migraine augmentait et sa mémoire se faisait traîtresse, fuyante. Il pinça ses lèvres, frustré face à sa propre incapacité, avant de retrouver son expression aimable et de s'adresser à nouveau à son compatriote :

"Dites-moi, Kay, si vous m'autorisez à vous appeler ainsi... Quelle est la dernière chose dont vous vous rappeliez ? Pour ma part, je crois me souvenir que je travaillais sur une recette, mais je pourrais me tromper. Les images qui me reviennent sont assez imprécises, je dois l'admettre. Toutefois, je me rappelle avoir passé la soirée avec ma famille. Rien ne sortait spécifiquement de l'ordinaire."

Il se creusa la tête, en vain. Ses mains massèrent ses tempes douloureuses. Son mal de crâne ne le quittait pas. Ce qui ne l'aidait guère à réfléchir. Il tenta tout de même de s'adonner à cet exercice, soufflant d'une voix curieuse :

"Nous sommes tous deux anglais et sorciers. Pour l'instant, ce sont les seuls points communs que nous semblons avoir. Qu'est-ce qui peut bien justifier que nous nous retrouvions tous deux ici ? Sans compter le reste de la... populace..."

Leonidas ne put retenir le semblant de condescendance qui s'était glissé dans sa voix en prononçant ce dernier mot. Mais il y avait de quoi le déstabiliser, certains de leurs voisins à proximité semblaient tout droit sortis d'une cellule de prison ou d'une porcherie. C'était... déconcertant, à défaut d'un mot un peu trop vulgaire, mais qui décrirait probablement la situation de manière plus exacte.
Re: THE AWAKENING - NORD
Jeu 18 Juil - 15:00
Dimitri Tchaikovsky
Dimitri Tchaikovsky
24
12/07/2019
THE AWAKENING
Du blanc. Partout. Calme et paisible, Dimitri dormait profondément. Il n’y avait rien d’autre que lui et la sérénité. Flottant au dessus du monde, il se sentait bien, seulement bien. Bientôt il allait se réveiller et rejoindre la réalité avant de reprendre ses routines matinales qu’il appréciait tant. Soudain la chute. Il écarquilla les yeux et se redressa droit comme un piquet sur son lit. Les mains agrippés aux extrémités du sommier, Dimitri ne réalisa pas de suite où il se trouvait. La respiration haletante il en avait des frissons dans tout le corps.

Ебать ! (putain) lâcha-t-il dans un souffle avant de sursauter, d’arracher ses mains du sommier et de sauter de son lit comme s’il l’avait brûlé. Pizdets ! Pizdets ! (bon sang) Il se ramassa à moitié par terre avant de se redresser et de vouloir frotter vivement ses mains sur son t-shirt vert kaki. Mais il n’en fit rien. Il se dirigea, mains en l’air sans prêter attention aux autres, trop préoccupé par les microbes et les miasmes qu’il avait sur son corps. Il traversa le dortoir et s’avança vers la pièce au fond, c’était la pièce d’eau. Il ouvrit le robinet et fit couler de l’eau, glaciale. Il tenta de faire venir de l’eau chaude mais rien. Il écarquilla les yeux avant de les fermer et de frotter vivement ses mains entre elles pour se laver un minimum.

Calme toi. Calme toi, pensa-t-il avant de couper l’eau du robinet les yeux toujours fermés. Un long frisson lui parcourut le corps. Il n’avait pas prêté attention aux autres et pourtant maintenant il revenait à la réalité et prenait conscience qu’il allait devoir copiner avec les autres. Relevant les yeux il se tourna vers le dortoir et revint sur ses pas. Deux hommes étaient debout à discuter. L’espace d’un instant il s’arrêta sur le pas de la porte menant à la salle d’eau pour les observer. Il comprenait l’anglais et analysa la discussion. Il n’avait pas entendu toute la conversation mais il nota mentalement que l’un s’appelait Kay et l’autre… Leo quelque chose. Ils se léchaient mutuellement la gueule en compliments avec des expressions guindées. Pas du genre de Dimitri mais pourquoi pas. Déglutissant, Dimitri s’avança une fois qu’il fut sûr de la situation quand l’un d’eux rangea sa baguette. Et soudain ça le frappa. La sienne. Il ne l’avait pas prise avec lui. Il s’avança rapidement vers son lit et fouilla dans ses affaires qui étaient au pied de son couchage.

Salut, souffla-t-il en anglais. Il ne les regarda que rapidement avant de continuer à fouiller et de trouver finalement sa baguette. Pas la sienne. Inconnue. Fronçant les sourcils il la leva à hauteur de ses yeux pour mieux l’observer. Vous êtes anglais, je suis Russe. Dimitri arqua un sourcil puis les désigna du menton. C’est vos baguettes ? Parce que celle la c’est pas la mienne ! Il inspira profondément avant de soupirer comme si les présentations de ce genre n'étaient pas son truc. J’suis Dimitri.

(c) DΛNDELION
Re: THE AWAKENING - NORD
Mar 13 Aoû - 19:21
Geppino
Geppino
8
12/08/2019
Petite Victime

L'humidité s'infiltrait dans ses os, et le froid l'avait entièrement gagné avant que la sonnerie ne résonne. Il se recroquevilla alors, serrant ses genoux de ses bras.
Elle résonnait dans sa tête, et une constatation lui vint immédiatement : il n'était pas à Venise.
L'humidité ici n'était pas celle de chez lui. Le froid n'était pas doux, mais poignant.

Il se releva sur ses genoux, et fila en deux mouvements contre un recoin du mur, là où on ne le verrait pas. Il était entouré d'étrangers, d'autres hommes. Les observer de loin le rassurait. Il se sentait ignoré, petite souris dans une pièce de théâtre. C'était mieux ainsi. Il tira contre lui le drap moisi, comme pour se protéger de l'extérieur.

Dove ... ? Cosa sta succedendo qui ?

Il passa ses mains contre ses tibias, sentant le tissu rêche du jean contre ses paumes. Il passa sa joue contre le col de sa chemise rose. Il n'aimait pas cette endroit. Les gens parlaient anglais, cette langue qui ne chantait pas.

Il releva la tête, laissant la lumière se poser contre l'arrête dure de son nez. Les trois hommes semblaient ne pas subir l'état de confusion qui le prenait. Seul celui qui n'était pas anglais semblait réagir vivement.

Puis la question des baguettes fut soulevé, et le vénitien fouilla dans sa poche. Il en sortit une baguette plus claire, plus courte, plus rêche. Ce n'était pas la sienne.

Il osa s'adresser aux autres. Aux deux inglese, et à l'autre au langage dur. Son anglais était chantant :

Je.. Je n'ai pas ma baguette.
Re: THE AWAKENING - NORD
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